La trilogie des Rencontres francophones nouvelles technologies et institutions muséales : un succès !
Réunis à Bruxelles pour la tenue de la troisième et dernière édition des Rencontres francophones nouvelles technologies et institutions muséales, les professionnels des musées ont adopté un manifeste pour que se poursuivent des actions capables de générer et de fédérer des initiatives visant l'élaboration de projets pédagogiques et touristiques à l'intention des divers publics des musées. Par ce manifeste, les participants ont tenu à souligner le succès de la trilogie des Rencontres francophones tout en exprimant aux organisateurs leur souhait de voir ce type de rencontres internationales se poursuivre.
Rappelons que la tenue des Rencontres francophones nouvelles technologies et institutions muséales est une initiative de la Société des musées québécois, de l Office de Coopération et d'Information Muséographiques de France et du Service général du Patrimoine et des Arts plastiques du ministère de la Communauté française de Belgique. Cet événement du milieu muséal s'est déroulé sur une période de trois ans, débutant à Dijon en 1998, se poursuivant à Montréal en 1999, pour se clôturer à Bruxelles cette année. Les objectifs de ces Rencontres étaient de permettre aux muséologues de la francophonie de s'approprier les nouvelles technologies pour leurs fins propres mais aussi de partager leurs expériences d'utilisation, de diffusion et de création en multimédia, d'en explorer les nouvelles avenues et de débattre des enjeux de leur apport dans l'univers muséal. Il s'agissait aussi pour les muséologues de voir comment, à ce titre, devaient s'engager les gouvernements. Ainsi, en octobre dernier, alors que se tenaient les Rencontres à Montréal, la ministre de la Culture et des Communications, madame Agnès Maltais, annonçait l'adoption prochaine d'une politique muséale; cette année, à Bruxelles, les collègues muséologues de la Belgique francophone se sont vu annoncer, à leur tour, une future politique, une annonce perçue par le milieu comme une retombée immédiate des Rencontres.
La Société des musées québécois a su profiter de cette tribune internationale pour faire connaître les réalisations de ses membres et les compétences des firmes au service des musées. La délégation québécoise était d'ailleurs fort importante à Bruxelles: près d'une cinquantaine de conférenciers, animateurs, représentants de l'industrie du multimédia y ont fait part de leurs expertises et, dans de nombreux cas, se sont engagés à réaliser des projets communs. La Société des musées québécois aura aussi profité des Rencontres pour promouvoir son site Web, l'Observatoire des musées, un réseau d'information sur la muséologie et les musées québécois, unique dans l’espace francophone de l'autoroute de l information et jugé exemplaire par les participants.
Pour lire le Manifeste de Bruxelles
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