Les résultats de l’opération de reconnaissance sont enfin rendus publics
Les institutions muséales du Québec reçoivent enfin du ministère de la Culture et des Communications les résultats de l'évaluation à laquelle elles avaient accepté de se soumettre pour obtenir une reconnaissance officielle de ce Ministère.
Rappelons que cette opération, annoncée dans les grandes orientations de la Politique muséale rendue publique en mai dernier[1], visait des objectifs de deux ordres : d'abord, doter les institutions muséales d'un « sceau de qualité » officiel qui leur permettrait de renforcer leur image et leur impact dans leur milieu, les y inscrivant plus formellement comme des partenaires de développement culturel. Ensuite, pour celles qui l'obtiendraient, leur donner la possibilité de participer à des programmes de subventions dont, en 2000-2001, Soutien aux institutions muséales, pour les volets relevant de la Politique muséale.
Si la liste des institutions reconnues est enfin rendue publique, il y a malheureusement un hic. Alors que le dépôt des dossiers et que leur analyse ont été réalisés dans des échéanciers serrés grâce à la collaboration de tous, le Ministère a tardé à en diffuser les résultats. Aussi, même si on annonce qu'un délai est accordé aux institutions nouvellement reconnues pour accéder au programme de subvention, il faudra – une fois de plus - qu'elles travaillent à vitesse grand V.
Au cours des derniers mois, la SMQ a pressé le Ministère de faire connaître la liste de ces institutions. Bien que celle-ci soit maintenant diffusée, la SMQ s'engage à poursuivre les pressions nécessaires afin que les demandes de subvention soient traitées avec une plus grande célérité et ce, dans le respect des demandeurs afin de ne pas nuire à la réalisation de leurs projets.
Message émis le 14 février, par la présidente de la Société des musées québécois madame Hélène Pagé
1- «Instaurer un mécanisme de reconnaissance des institutions muséales» in Politique muséale - Vivre autrement... la ligne du temps, Ministère de la Culture et des Communications, Québec, 2000, p.44