La participation de la SMQ au comité L’Allier
Depuis cet automne, la Société des musées québécois participe activement aux travaux du comité L’Allier et ce, à l’instar de nombreux représentants des producteurs et des diffuseurs touchés par les lois sur le statut des artistes (S-32 et S-32.01). Ce comité, créé au début de l’année 2009, par la volonté de Christine St-Pierre, ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, et présidé par Me Jean-Paul L’Allier, se penche sur la révision de ces lois dans l’optique d’améliorer les conditions socio-économiques des artistes.
Parmi les divers groupes de travail, on trouve ceux intéressés au processus d’amélioration de la Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs (S-32.01). La SMQ a donc été invitée à participer à ces travaux à titre de représentante des diffuseurs que sont les musées. Il faut ici rappeler que la SMQ s’intéresse depuis longtemps à cette question notamment pour ses conséquences directes sur les droits d’auteur et les redevances liées à l’exposition, à la diffusion en ligne, etc. On se souviendra des nombreuses discussions tenues à plusieurs reprises avec d’autres associations, dont le RCAAQ et le RAAV, à ce sujet.
De manière à s’assurer de véhiculer avec justesse les positions des membres de la SMQ, le conseil d’administration a créé en octobre dernier, à la suggestion du directeur général, un comité ad hoc formé de membres concernés par l’art contemporain. Le comité, sous la présidence de Bernard Lamarche, a procédé par sondage afin de valider les positions qui allaient être défendues lors des rencontres du comité L’Allier. À ce jour, trois rencontres touchant les arts visuels ont eu lieu (les 29 octobre, 2 et 13 novembre 2009). Une quatrième, et probablement dernière, rencontre est prévue le 17 décembre. Jusqu’à présent, le processus, quoiqu’intéressant, s’avère ardu. L’écart entre les attentes des représentants des artistes en arts visuels et les capacités des représentants des diffuseurs concernés (SMQ, RCAAQ et AGAC) reste très important. Nous demeurons donc d’un optimisme modéré face à l’issue de ces travaux.