Le 19 mai dernier, la SMQ et le ministère de la Culture et des Communications (MCC) ont fait le point sur les principaux dossiers qui concernent les institutions muséales du Québec. La SMQ était représentée par Jean-François Royal, président, Sophie Limoges, vice-présidente, et Stéphane Chagnon, directeur général. Pour sa part, le Ministère était représenté par Dany Gilbert, directeur des programmes, Lydia Bherer-Vidal, coordonnatrice et conseillère en muséologie, Christina Carier, coordonnatrice et Julie-Éliane Beaulieu, conseillère à la Direction des politiques et de la prospective. Pour leur part, Pascale Demers du bureau de projet des Espaces bleus au MCC et Ana-Laura Baz, directrice du développement et de l’innovation au Musée de la civilisation (MCQ) ont assisté à la première partie de la rencontre consacrée aux Espaces bleus.

ESPACES BLEUS

Une mise à jour du dossier est présentée à la SMQ. Trois infrastructures en chantier accueilleront un Espace bleu, à savoir, le Séminaire de Québec, l’ancien palais de justice d’Amos et la Villa Frédéric-James de Percé. Dans la Gazette officielle, il est fait mention de l’acquisition d’un bâtiment dans la région de Charlevoix. D’autre part, on y apprend que des municipalités et des institutions muséales ont fait part au Ministère et au MCQ de leur intention d’accueillir un Espace bleu.

Sur le terrain, les comités collaboratifs de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Gaspésie ont tenu leurs premières rencontres alors que celui de la Capitale-Nationale est en cours de formation. Ces rencontres ont été l’occasion d’amorcer la réflexion sur l’élaboration des contenus, des repères identitaires et de l’expérience culturelle, selon Ana-Laura Baz. Rappelons que ces comités, mis sur pied par le Musée de la civilisation, ont pour objectif d’assurer un arrimage avec le milieu.

De son côté, la SMQ a soulevé plusieurs interrogations portées par ses membres et souligné l’importance de voir la communauté muséale régulièrement informée des développements dans ce dossier. Le modèle de gestion des Espaces bleus, les processus de décision, les impacts appréhendés sur la fréquentation et les ressources humaines des musées existants, l’importance de l’expertise muséale des régions et la portée du mandat des comités collaboratifs ont été soumis à l’attention des représentantes du MCC et du MCQ. Un point d’information sur les Espaces bleus en début de réunion est prévu lors des rencontres du comité de liaison MCC-SMQ.

AGRÉMENT

La période de dépôt des demandes d’agrément des institutions muséales est ouverte depuis le 28 mars dernier et se termine le 4 juillet 2022. Les dossiers soumis seront par la suite analysés par un comité de pairs indépendants. Lors de l’ouverture initiale du processus en 2018, 149 institutions muséales avaient obtenu leur agrément en 2019 pour une période de 5 ans, soit jusqu’en 2024. Le MCC prévoit à l’automne 2022 une mise à jour du guide des exigences. Les institutions muséales ayant obtenu ce sceau de qualité en 2019 seront invitées par le MCC à mettre à jour leur dossier d’agrément en 2023.

PAFIM 2022-2025

La période de dépôt des demandes au programme d’aide au fonctionnement des institutions muséales est ouverte du 25 avril au 27 mai 2022. Il a été porté à l’attention du MCC les problèmes techniques survenus avec le système Di@pason que les gestionnaires de musées doivent utiliser pour remplir leur demande. Le processus est particulièrement exigeant quant aux données financières requises pour soumettre un budget équilibré et compléter la demande d’aide au fonctionnement, les institutions muséales étant toujours impactées financièrement par la pandémie.

MESURE DE GRATUITÉ

L’accès gratuitement aux expositions de plusieurs institutions muséales le premier dimanche de chaque mois se poursuit jusqu’en mars 2023. On constate aujourd’hui une plus grande adhésion des musées à cette initiative qu’au moment de son lancement en juin 2018. La SMQ souligne l’importance de renouveler cette mesure de même que celle destinée au soutien des expositions permanentes et itinérantes qui se doit d’être récurrente afin d’assurer le renouvellement de l’offre muséale du Québec.