Les technologies de l'information dans les musées canadiens - IMPRIMÉ
Réseau canadien d’information sur le patrimoine. Résultats préliminaires du sondage sur la technologie de l’information. Ottawa, Réseau canadien d’information sur le patrimoine, décembre 1999.
Dans le but de vérifier comment il pouvait répondre aussi adéquatement que possible aux besoins des musées canadiens en matière technologique, le RCIP a entrepris en avril 1999 une vaste enquête. Plus de 2300 musées et établissements voués au patrimoine ont été invités à compléter un sondage comprenant une quarantaine de questions portant «surtout sur l'utilisation des technologies de l'information (TI) pour la gestion des collections, l'utilisation des ordinateurs en général, le recours à Internet, l'étendue des activités de numérisation, ainsi que l'interaction des musées avec d'autres musées et organismes».
Environ le tiers des organismes sollicités se sont prêtés à l'exercice. Sur un total de 710 répondants, 118 sont Québécois. En décembre 1999, le RCIP diffusait les résultats préliminaires issus de cette opération; une analyse plus approfondie est actuellement en cours et devrait être disponible d'ici l'automne 2000. Jetons un regard sur quelques-uns des traits saillants de ce portrait des TI en milieu muséal.
Percées inégales des TI dans le réseau muséal canadien
Premier constat : près du quart des institutions muséales canadiennes ne possèdent toujours pas d'ordinateur. Il semble toutefois que bon nombre de ces institutions prévoit acheter de l'équipement informatique au cours des trois prochaines années et que 17 % des répondants ont actuellement recours à des équipements situés en dehors de leur institution.
Parmi les établissements dotés d'au moins un ordinateur sur place (73,7 % des répondants), l'ordinateur personnel domine : on le retrouve dans 93,6 % des musées "informatisés". Cependant, 29,4 % des répondants indiquent que leur établissement manque de savoir-faire en informatique, 29,2 % affirment qu'ils ne disposent pas de soutien technique en cette matière et, bien qu'on laisse entrevoir une amélioration prochaine à cet égard, 31,4 % signalent que leur personnel ne reçoit pas de formation en informatique.
Parmi les fonctions muséales pour lesquelles les institutions muséales ont recours aux TI, on retrouve en tête de liste la gestion des collections (40 % des répondants), l'administration générale (27 %), l'adhésion (15,5 %) et les relations publiques/communications (15,1 %).
Près de 67 % des répondants ont accès au réseau Internet (sur place ou à partir d'un autre lieu) et 50 % en font usage (en particulier dans les secteurs des relations publiques/communications, de l'éducation et de l'administration). Tandis que 39 % des répondants signalent que leur établissement a une page d'accueil sur le web, 14,2 % projettent d'en diffuser une d'ici un an. Quant à la numérisation d'images, près de 34 % des répondants y ont recours, principalement pour des fins de promotion d'expositions ou autres activités similaires.
Le document produit par le RCIP fournit également nombre de données diverses sur la gestion des collections dans les musées canadiens, les contextes de production des informations diffusées sur le web, les techniques de numérisation en usage, l'établissement de partenariats ou d'alliances dans le contexte des TI, etc.
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